L'art de la bienveillance


Combien de fois par jour avons nous en tête des phrases comme celles-ci : « je suis nulle », « je ne suis pas douée », « je n’ai pas de volonté », « je suis paresseuse », « je n’en fais pas assez », « il y a quelque chose qui cloche chez moi »… ? Ces phrases paraissent bien anodines et sont tellement ancrées dans notre cerveau qu’on n’y fait même plus attention, comme si ce n’était qu’un bruit de fond.

Pourtant, lorsque nous nous répétons ce genre de phrases à longueur de journée, elles prennent littéralement possession de nous et nous empêchent d’accomplir ce qui nous tient à cœur dans la vie. Ces croyances, même si vous avez l’impression qu’elles sont la vérité, ne nous servent pas à aller de l’avant, que du contraire. Elles génèrent en nous des émotions désagréables comme la déception, la frustration, le découragement ou encore la résignation.

Et savez-vous ce que l’on fait la plupart du temps lorsqu’on ressent ce genre d’émotions ? On mange et de préférence des aliments gras ou sucrés comme des chips ou du chocolat (rares sont celles qui se vengent sur des bâtonnets de carottes, n’est-ce pas ? :-D). Résultat : on s’en veut, on se culpabilise, on est fâchée sur soi-même et le cercle vicieux est lancé ! On pourrait presque dire que ce sont ces phrases en apparence si anodines qui sont responsables de notre prise de poids ou de notre difficulté à perdre ces kilos récalcitrants. Et je ne pense pas me tromper en l’affirmant. Après des années passées à être tellement dure et exigeante envers moi-même, à me juger en permanence négativement sur tout ce que je faisais ou ne faisais pas comme il faut, c’est faire preuve de plus de bienveillance et de tolérance envers moi-même qui m’a permis de ne plus être victime de mes compulsions sucrées et de trouver mon poids d’équilibre, celui dans lequel je me sens bien, en mangeant sainement la plupart du temps et en me faisant plaisir quand j’en ai envie, sans culpabilité ni interdit.

« Rien n’est bon ni mauvais en soi à part si la pensée le rend tel » William Shakespeare

Imaginez un enfant auquel vous empêcheriez l’accès à une pièce de la maison parce que c’est interdit. Alors qu’il n’y songeait même pas, ne pensez-vous pas qu’il va comme par hasard vouloir transgresser cet interdit pour voir ce qui se cache derrière cette porte ? Eh bien c’est la même chose avec l’alimentation. Il suffit d’aborder les choses avec la notion d’interdit et un manque de bienveillance envers soi-même: « je ne peux pas manger ça », « ça va me faire grossir », « je devrais vraiment résister mais je n’y arrive jamais », « pourquoi les autres ne se resservent pas alors que j’en meure d’envie ? » pour en avoir encore plus envie et finir par craquer. Si par contre, en toute bienveillance avec vous-même, comme si vous étiez votre meilleure amie, vous savez que vous êtes capable de prendre soin de votre santé et mangeant sainement et en craquant raisonnablement lorsque l’envie vous prend, je vous assure, expérience personnelle et de mes clientes à l’appui, que la notion même de craquage perdra de son intérêt, que vous mangerez moins et surtout que vous aurez un sentiment de satisfaction après. Satisfaction de ne pas avoir mangé en excès et satisfaction d’avoir pris du plaisir en mangeant ce dont vous aviez envie.

Je vous invite donc dès aujourd’hui à prendre une action, même toute petite, pour faire preuve de plus de bienveillance envers vous-même, en prenant conscience de toutes ces phrases négatives qui tournent en boucle dans votre tête à longueur de journée et en les remplaçant par des phrases plus positives qui vous font ressentir des émotions plus plaisantes. Ca ne se fera pas en un jour mais vous serez bluffée du résultat, je vous l’assure.

Cela vous semble difficile de faire preuve de plus de bienveillance envers vous-même ? Vous avez l’impression que c’est tellement ancré dans votre tête que vous ne savez pas comment vous en débarrasser ni par quoi commencer ? Contactez-moi donc pour une séance découverte gratuite et je me ferai un plaisir de vous guider dans ce chemin.

“Si je te demandais de nommer toutes les choses que tu aimes, combien de temps te prendrait-il pour te nommer toi-même ?”